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 L'écriture médiévale

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Yddraiggoch

Yddraiggoch


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MessageSujet: L'écriture médiévale   L'écriture médiévale Icon_minitimeVen 7 Déc - 12:10

L'écriture caroline

Avec l'écriture caroline, commence au IXe siècle, l'histoire de l'écriture latine médiévale et moderne. Les écritures du Moyen Age, même la gothique ont conservé la forme et le dictus de la minuscule carolingienne dont elles n'ont été que des variantes. Le caractère qui sert aujourd'hui pour imprimer le texte des livres, de bas de casse, n'est lui-même que la reproduction par l'intermédiaire de l'écriture humanistique du XVe siècle, de cette minuscule du IXe siècle. L'écriture caroline est donc des écritures latines celle qui a eu l'avenir le plus long, le plus stable, le plus universel, et qui a pour nous l'intérêt le plus actuel.

La seconde moitié du IXe siècle, et le début du Xe siècle, ont été l'époque classique de l'écriture caroline. Ses caractères de régularité et de clarté se sont alors affirmés et son usage s'est étendu des livres aux documents ; elle est ainsi devenue l'écriture courante du monde franc.

Son alphabet mérite qu'on s'arrête à ses particularités puisqu'il s'introduit dans la plus récente histoire graphique de notre écriture.

La lettre a se rencontre encore aux IXe et Xe siècles sous deux formes : l' a emprunté à l'écriture onciale, et l' a ouvert de l'écriture du XIIe siècle. C'est la première qui l'emportera. La caste des lettres b, d, h, l présente un épanouissement dans sa portion supérieure provenant d'un redoublement du trait ; il n'en subsistera qu'un minuscule crochet vers la gauche. Le c et l' e sont nettement différents par la boucle du second. La lettre f se distingue uniquement de la lettre s par un petit trait horizontal vers la droite. L' n capital concurrence aussi aux IXe et Xe siècles, l'n minuscule, mais il disparaîtra vite ensuite. L's carolingien est l' s long que l'on trouvera imprimé jusqu'au XVIIIe siècle ; l's actuel fait néanmoins son apparition à la fin des mots dès le Xe siècle. Le t caractérisé par sa barre horizontale ne dépasse pas comme aujourd'hui le corps de l'écriture.

Alphabet de l'écriture caroline

L'écriture médiévale Ecritu10

Le nombre des sciptoria a grandi au IXe siècle avec l'essort de la Renaissance carolingienne, et c'est toujours de ces ateliers de monastères et d'églises que sont sortis les très nombreux manuscrits, dans les genres les plus variés maintenant qui illustrent l'histoire de l'écriture. La géographie de ces centres de copie est un chapitre de cette histoire au même titre que de celle de l'activité intellectuelle et artistique de l'Europe carolingienne.
l'écriture gothique

L'écriture traditionnellement appelée gothique qui s'est substituée entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle à l'écriture caroline ou française, n'est pas une nouvelle écriture puisqu'elle a de celle-ci, formes et dictus. Et cependant, il y a entre les deux graphies une différence d'aspect fort claire, les ligatures et les traits adventices réapparaissent dans le gothique, les traits verticaux et horizontaux sont plus épais, les courbes s'écrasent en graisse rapidement amincies ou sont remplacées par des angles aigus. Cette brisure des traits est surtout caractéristique de la nouvelle écriture et c'est elle qui lui a valu au XIVe siècle, le nom de fractura.

Dans l'usage courant, l'écriture des actes, des lettres, des registres, des livres de comptes et la plupart des livres surtout en langue vulgaire, la gothique est devenue une écriture cursive caractérisée non seulement par ses traits anguleux mais aussi par la ligature des lettres entre elles, et, parfois la disjonction des traits.

Au XIVe siècle et au XVe siècle, chaque mot est tracé de plus en plus sans lever la plume, cela favorise le développement des hastes bouclées et des grandes courbes qui, partant au pied ou de la tête de la dernière lettre, portent des abréviations.

La lettre a élargit sa panse et perd sa haste, le c, l'e, et le t se confondent souvent, le d prend une forme ronde et bouclée, le fuseau des lettres f et s s'est très accentué et l' s final rond se renferme sur lui-même, l' u, a de règle au début des mots, une forme aigue qui le rapproche ainsi de la forme du b.

Ecriture gothique

Par les livres de luxe et les manuscrits liturgiques la calligraphie gothique a produit une écriture généralement lourde, d'assez grand module et d'une régularité quasi géométrique, dite lettre de forme ou formée, présentant également des variétés nationales ou universitaires.

L'écriture médiévale Ecritu11

L'écriture humanistique

Le renouveau de la tradition caroline a été l'œuvre des humanistes italiens de la Renaissance. Poggio Bracciolini (1380-1459), Nicolo Niccoli (1364-1437) et Ambrogio Traversari (1386-1439) furent les premiers à employer cette littéra antiqua rénovée. Cette écriture savante, refaite sur le modèle de l'écriture caroline. A son origine, elle a d'abord été une écriture de livres.

L'écriture médiévale Ecritu12

Les notes tironiennes et les abréviations médiévales

Les abréviations médiévales ont trouvé une partie de leurs origines dans les signes et abréviations épigraphiques romaines et dans ces systèmes tironiens.

La grande période de l'usage des abbréviations a été celle des écritures carolines et gothiques du IXe au XVe siècle. Employées d'abord dans les textes latins elles ont été transportées ensuite avec un à peu près de même valeur, dans les textes en langue vulgaire. Pour l'étude, on peut distinguer des systèmes abréviatifs suivants : par signes, par contraction, par suspension, par lettres suscrites et par signes spéciaux.

Quelques abréviations médiévales tardives

L'écriture médiévale Ecritu13

In Cahiers médiévaux, club du vieux Manoir, 1981
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