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 Lexique d'architecture militaire

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Yddraiggoch

Yddraiggoch


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Date d'inscription : 12/02/2007

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MessageSujet: Lexique d'architecture militaire   Lexique d'architecture militaire Icon_minitimeVen 7 Déc - 12:42

* AGGER (latin) : Terrasse, plate-forme que les Romains élevaient en face des fronts attaqués pour dresser leurs machines de jet, obtenir un commandement et masquer les troupes rassemblées pour un assaut.
* BAILLE : Avant-cour, cour des ouvrages extérieurs, basse-cour. Les écuries, les communs étaient habituellement disposés dans la baille des châteaux-forts du Moyen Age.
* BARBACANE : Défense extérieure protégeant une entrée et permettant de réunir un assez grand nombre d'hommes pour disposer des sorties ou protéger une retraite. Il y avait des barbacanes élevées en maçonnerie, en terre et même composées d'une simple palissade. Les barbacanes affectent toujours la forme circulaire.
* BASTION : Ouvrage de terre, revêtu extérieurement de maçonnerie, saillant au dehors du corps de place et qui possède deux faces, deux flancs et une gorge, afin de battre les dehors, de croiser les feux et de flanquer les courtines. La gorge des bastions est ouverte, fermée ou remparée. Les bastions sont pleins, quand leur terre-plein est au niveau des courtines, vides, quand leur terre-plein est en contrebas de ce niveau, armés d'un cavalier, quand sur leur terre-plein s'élève une batterie qui commande les dehors par-dessus les parapets.
* BEFFROI : Tour de charpenterie que l'on dressait sur des rouleaux et qui était approchée des remparts pour donner l'assaut. Ces beffrois devaient dominer les crénelages, et l'étage supérieur était muni d'un pont qui s'abattait sur le couronnement des remparts ou des tours.
* BOULEVARD : Ouvrage en terre que l'on éleva au moment où l'artillerie à feu prit une certaine importance, pour placer du canon en dehors des anciennes défenses conservées. Il y a des boulevards de toutes formes, carrés, circulaires, triangulaires.
* BRAIE : Défense extérieure, basse, protégeant le pied des remparts et empêchant l'ennemi de s'en approcher.
* BRAIE (fausse) : Palissade ou tranchée avec parapet défendant le fond du fossé, assez basse pour être masquée par le relief de la contrescarpe.
* BRETECHE : Ouvrage de charpente destiné à renforcer et à flanquer un front ou un saillant.
* CAVALIER : Ouvrage en terre, élevé au milieu d'un bastion ou sur un point quelconque de la défense, pour obtenir un commandement sur les dehors. Au XVIe siècle, les armées assiégeantes élevaient des cavaliers autour des défenses pour y placer leurs canons. Nos batteries de siège sont une tradition de ces ouvrages.
* CHAT : Galerie de charpente, basse ou longue, couverte par un comble très aigu, longitudinal, bien ferré. Ces galeries posées sur des rouleaux étaient approchées au pied des murs, après le comblement du fossé, et permettaient aux mineurs de s'attacher aux maçonneries à couvert. On donnait aussi à ces galeries, dans certaines provinces, le nom de rat.
* CHEMIN COUVERT : Chemin ménagé sur la contrescarpe et protégé par le relief du glacis.
* CHEMISE : Enveloppe extérieure d'un donjon, la chemise du donjon consiste en une muraille qui laisse entre le donjon et elle, un espace de quelques mètres. Une poterne avec pont volant communique d'une des salles du donjon avec le chemin de ronde de la chemise.
* CLAVICULA (latin) : Défense extérieure élevée en dehors des portes d'un camp et qui forçait ceux qui voulaient entrer à présenter le flanc aux défenseurs des remparts.
* DEMI·LUNE : Ouvrage bas, disposé en avant d'une courtine entre deux bastions, séparé du corps de place par un fossé et possédant deux faces et deux flancs courts.
* DONJON : Refuge suprême des défenseurs d'un château-fort, le donjon est toujours séparé des défenses du château et mis en communication directe avec les dehors.
* ESCARPE : C'est la partie d'un revêtement de fortifications qui fait face au dehors, depuis le fond du fossé jusqu'au parapet ou crénelage.
* ESCARPE (contre) : C'est le revêtement du fossé qui fait face à la défense.
* ESTAQUE : Obstacle composé de pieux fichés en terre.
* GLACIS : Terrain incliné qui, de la contrescarpe du fossé, s'étend sur la campagne et masque les chemins couverts ainsi que l'escarpe.
* HOURD : Galerie de bois que l'on posait en dehors des crénelages en temps de guerre, pour permettre aux défenseurs de voir le pied des remparts et tours, et de jeter des pierres et toutes sortes de matériaux sur les assaillants qui tentaient de s'approcher.
* LICE : Intervalle laissé entre les défenses extérieures et celles du corps de place.
* MACHICOULIS : Les hourds de charpente étant facilement incendiés, vers la fin du XIIIe siècle, en France, on les remplaça par des corbeaux de pierre portant un crénelage en maçonnerie et laissant entre eux des intervalles propres à jeter des matériaux sur les assaillants qui approchaient du pied des murs. En Syrie, les chrétiens avaient adopté les mâchicoulis dès le commencement du XIIIe siècle.
* MERLON : Partie de maçonnerie pleine entre les créneaux. Pendant le Moyen Age, les merlons sont habituellement percés, dans leur milieu, d'une archère. En temps de guerre, les créneaux étaient masqués par des mantelets de bois qui se relevaient plus ou moins au moyen d'un rouleau tournant dans deux colliers de fer scellés aux angles supérieurs des merlons.
* OISEAU : C'était aux XVe et XVIe siècles un petit ouvrage de maçonnerie qui, disposé aux angles saillants dans le fossé, battait celui-ci et devait empêcher le passage. Les oiseaux étaient masqués par la contrescarpe. Dans la fortification polygonale moderne, on est revenu à ce système.
* OPPIDUM (latin) : Citadelle : point stratégique fortifié chez les populations gauloises. Beaucoup de camps romains furent établis pendant la conquête sur des oppida gaulois qui n'étaient que des sortes de camps retranchés établis sur des plateaux élevés. Plusieurs de nos villes françaises occupent l'emplacement d'antiques oppida : Langres, Laon, Béziers, Carcassonne, Uzerche, Sainte-Reine (Alésia), le Puy-en­Velay, Semur-en-Auxois, Avallon, Puy-d'Issolu, etc.
* ORILLON : Partie saillante des faces des bastions destinée à masquer les flancs et à garantir les pièces qui arment ces flancs.
* PARADOS : Elévation de terre disposée derrière les pièces en batterie pour les mettre à l'abri, ainsi que les servants des projectiles arrivant à revers.
* PARALLELE : Tranchée parallèle aux côtés du polygone d'une place et permettant de circuler à couvert pour établir les batteries de siège et pour les approvisionner. Trois parallèles étaient autrefois nécessaires pour arriver à établir les batteries de brèche. Ces parallèles étaient mises en communication entre elles par des boyaux de tranchée tracés en zig-zags afin de se défiler des feux de la place.
* PARECLAT : Epaulement en terre ou formé de gabions, élevé sur les remparts ou au milieu des bastions pour abriter les défenseurs contre les éclats des bombes et des obus.
* PLACE D'ARME : Espace défendu par un épaulement, destiné à renfermer une troupe et à la protéger contre les projectiles.
* POTERNE : Porte secondaire, petite porte, le plus souvent masquée.
* RAVELIN : Nom que l'on donnait primitivement aux demi-lunes. Ouvrage consistant en deux faces, ouvert à la gorge, bas et destiné à battre les dehors entre deux bastions.
* REDAN : Ouvrage présentant un angle saillant et un angle rentrant.
* REMPART : Epaulement élevé avec la terre empruntée au fossé creusé du côté extérieur ; aussi, muraille couronnée d'un parapet avec chemin de ronde. S'entend comme défense permanente.
* RETRANCHEMENT : Ouvrage fait pour augmenter la force défensive d'une place en dedans des fortifications permanentes, afin de présenter un nouvel obstacle dans le cas où celles-ci tombent au pouvoir de l'ennemi ; le retranchement se compose d'un épaulement de terre élevé aux dépens du fossé creusé du côté extérieur.
* STIMULUS (latin) : Crochet de fer en forme de hameçon planté sur un rondin de bois qui, fiché en terre ou au fond de trous coniques, défendait les approches d'une défense.
* TENAILLE : Ouvrage qui se compose d'une courtine possédant à chaque extrémité deux demi-bastions.
* TRANCHEE : Chemin creusé dans le sol en rejetant la terre d'un seul côté ou des deux côtés pour permettre d'approcher des places à couvert.
* TRANCHEE-ABRI : Défense passagère consistant en un épaulement extérieur fait aux dépens de la terre empruntée à une tranchée, de façon à garantir les soldats sur un front, autour d'un camp ou d'un poste, et à leur permettre de tirer à couvert. La tranchée-abri est destinée à jouer un rôle important depuis que les armes à feu ont acquis une longue portée et un tir rapide. Les Romains employaient déjà la tranchée-abri en campagne.
* TRAVERSE : Elévation de terre disposée en travers des chemins couverts, des terre-pleins, des bastions et des courtines, pour garantir les pièces et les défenseurs contre le tir d'enfilade, d'écharpe ou à ricochet.
* VINEA (latin) : Mantelet de charpentes : aussi galerie de bois dressée perpendiculairement à l'agger, et qui permettait d'arriver à la plate­forme de cet agger à couvert. Les tours de bois destinées à battre les remparts de l'assiégé étaient roulées sur ces galeries de bois.

In, Cahiers médiévaux, Club du Vieux Manoir, 1980
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